Luciline - Rives de Seine s’inscrit dans le projet de l’axe Seine, en reconnectant la ville avec son fleuve et luttant contre l’étalement urbain.
Ce renouvellement de la ville sur elle-même vise à muter 9 ha de terrains hier liés au port et à l'automobile, en un programme de construction mixte et dense. Il prévoit 1000 logements, dont 25% de logements locatifs sociaux et 25% de logements en accession à coût maîtrisé, et environ 60 000m² de commerces et activités y compris le négoce automobile. Les formes bâties varient de la maison de ville à immeuble R+8. Début 2018, environ 1/3 des logements et activités sont livrés et occupés. Avec les chantiers en cours, la moitié des logements seront livrés en 2020. Le phasage opérationnel a été calé de façon équilibrée par rapport au quartier et aux capacités des équipements publics, mais également aux autres secteurs en cours de mutation sur le territoire. Tout au long de la genèse et de la réalisation du quartier, la concertation avec les acteurs (notamment les concessionnaires automobiles) et les habitants va au-delà des obligations réglementaires. Concernant les aménagements, publics et privés, l’eau est omniprésente, tant dans l’aménagement public (noue en eau, remise en surface de la Luciline, gestion des eaux pluviales…) que comme source d’énergie par la géothermie, généralisée sur le quartier (chaud / frais). L’éclairage public et privé a été concu pour être économe en énergie, en maintenance, sécurisé et sécurisant, mais également évolutif en fonction des futurs projets, et des enjeux de biodiversité. Concernant la méthode, la ville de Rouen a conclu un partenariat avec le CEREMA afin d’évaluer le projet selon 3 axes : la qualité d’usage des espaces publics (mobilité, cadre de vie, vie de quartier), la biodiversité, la performance thermique des bâtiments. Cette évaluation a été présentée aux habitants et aux acteurs, le projet a déjà évolué selon les préconisations (espaces publics, consultation promoteur...).